1 p. in-12, au stylo à bille.
Il a aimé le recueil de poèmes de son ami et précise : « Une de ces pensées - absolument admirable : « Nous lançons la pensée sous forme de terre boueuse » désigne un monde qui ressemble à une pensée soumise à des usages (scientifiques par exemple) - qui n'en sont pas moins naïfs tout compte fait. Ma pensée dans ce qu’elle a d’insoumis, c’est-à-dire de liberté, ne s’accordera jamais avec un usage où les corpuscules et les élardons sont censés possibles dans la poésie. Heureusement, notre pensée est presque toujours insoumise à un tel usage. » Il lui suggère d’envoyer son ouvrage Le socle de la nuit à Harry Toreygner à New-York.
André Bosmans (1922-2014), « peintre-paysan » et poète, a entretenu une lingue correspondance avec René Magritte. Ce dernier réalisera également le frontispice du recueil de poèmes le Socle de la nuit (1959).