Acrylique sur toile
Signée et datée en bas à gauche "ESTHeR Mahlangu 2015"
95 x 125,5 cm
Acrylic on canvas; signed and dated lower left "ESTHeR Mahlangu 2015"
37.4 x 49.4 in.
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FR
Depuis plus de 70 ans, Esther Mahlangu offre une passerelle entre création contemporaine et tradition ndébélé d’Afrique du Sud. Aînée de sa famille, c’est à 10 ans qu’elle est initiée par sa mère et sa grand-mère aux principes de la peinture murale traditionnelle des ndébélés, de la préparation des pigments à l’application sur les maisons. Cette peinture est composée de formes géométriques colorées encadrées par des bordures noires contrastées par le fond blanc. Mahlangu a réimaginé ces motifs habituellement réservés aux maisons pour les adapter à une variété de surfaces, allant de toiles, céramiques et sculptures à des perles, installations et objets du quotidien détournés. Ces objets servent aussi de support de réflexion sur de nombreuses questions, des interactions entre art et société aux effets de conflits historiques à la question de la restitution des terres.
Revenue vivre dans sa région natale pour diriger une école pour filles où elle transmet son savoir, elle est devenue à la fois une figure tutélaire et une icône de l’art sud-africain.
Chevalière de l’ordre des Arts et des Lettres et titulaire de trois doctorats honorifiques, Mahlangu a également été récompensée par les Nations Unies. Au-delà de ses nombreuses collaboration avec plusieurs marques, elle fait partie de la collection Jean Pigozzi et de celle du Musée des Beaux-Arts de Virginie aux Etats-Unis. En 1989, elle est l’une des deux femmes exposées au Centre Pompidou dans l’exposition « Les magiciens de la Terre ».
EN
For over 70 years, Esther Mahlangu has been bridging contemporary art and the Ndebele traditions of South Africa. The eldest in her family, she was introduced at the age of 10 to the principles of traditional Ndebele mural painting by her mother and grandmother, from preparing the pigments to applying them to the walls of homes. This style of painting is made up of colorful geometric shapes outlined with bold black borders, typically set against a white background.
Mahlangu reimagined these patterns, which were traditionally reserved for house decoration, adapting them to a wide range of surfaces including canvas, ceramics, sculptures, beadwork, installations, and repurposed everyday objects. These works also provide a platform for reflecting on a variety of issues, from the relationship between art and society to the legacy of historical conflict and the question of land restitution.
Having returned to her home region to run a girls school where she teaches her artistic techniques, Mahlangu has become both a guardian of tradition and an icon of South African art. Chevalière de l’ordre des Arts et des Lettres and the recipient of three honorary doctorates, she has also been honored by the United Nations. In addition to her many collaborations with global brands, her work is part of the Jean Pigozzi collection and the Virginia Museum of Fine Arts in the United States. In 1989, she was one of only two women featured in the Centre Pompidou’s exhibition “Les Magiciens de la Terre”.