Huile sur toile
(Restaurations)
The Penitent Magdalene or Magdalene at the Crucifix, oil on canvas, French School, mid-17th century
28.35 x 22.83 in.
Collection particulière, Aurillac, 1976 ;
Vente anonyme ; Aurillac, Hôtel des ventes d'Aurillac, Me Goolen, 24 mars 2002, n° 12 ;
Acquis lors de cette vente par les actuels propriétaires
Georges de La Tour, Paris, Grand Palais, 1997, n°32C (copie d’après un original perdu)
Pierre Rosenberg, « Georges de La Tour », in The Art Bulletin, vol.58, n°3, 1976, p. 453, fig. 1
Benedict Nicolson, The International Caravagesque movement, Oxford, 1979, p. 64
Jacques Thuillier, Tout l’œuvre peint de Georges de La Tour, Paris, 1985, n°31bis
Benedict Nicolson et Luisa Vertova, Caravaggism in Europe, Turin, 1989, p. 133
Pierre Rosenberg, Georges de La Tour, Paris, 1992 p. 9
Jacques Thuillier, Georges de La Tour, Paris, 1992, n°33, ill. p.154-155
Jean-Pierre Cuzin et Dimitri Salmon, Georges de La Tour. Histoire d’une redécouverte, Paris, 1997, p. 104, repr.
Jean-Pierre Cuzin, La Tour, Paris, 2021, p. 206-207, fig. 189 et p. 358, n° 37
Découverte par Pierre Rosenberg dans une collection particulière d’Aurillac en 1976, cette copie d’un original perdu de Georges de La Tour est un élément important pour la connaissance de l’évolution artistique de l’artiste et de la série des Madeleine.
D’après les historiens d’art cités en référence, notre tableau est la copie d’une composition de Georges de La Tour, probablement plus grande sur le côté gauche. La lumière chaude et contrastée qui semble venir d’une bougie allumée, effleure la longue main effilée reposant sur le crâne, le sein découvert et le visage de la Madeleine. Le crucifix et le sein découvert sont uniques dans la série des Madeleine. « Le caractère quelque peu démonstratif et bavard, loin des belles simplifications formelles des Madeleine qui suivront » suggère une datation de l’original de cette Madeleine au crucifix vers le milieu des années 1630, au début de la série des Madeleine (cf. J.P. Cuzin, op. cit., 2021).