Vidéo, écran LCD 46’’
Édition 2/4
Édition à 4 exemplaires + 1AP
109,50 × 66 × 11,50 cm
Computer 46’’ LCD Screen; edition 2/4 + 1 AP
43.11 × 25.98 × 4.53 in.
Lisson Gallery, Londres
Acquis directement auprès de cette dernière par l’actuel propriétaire
FR
Julian Opie, le plus jeune des nouveaux sculpteurs britanniques des années 80, parmi lesquels Tony Cragg, Richard Deacon ou Anish Kapoor, utilise astucieusement les ordinateurs dans son art du portrait. Sa façon de représenter la figure humaine s'inspire des panneaux de signalisation, des enseignes et des représentations schématiques. Il a été décrit comme un « peintre de la vie moderne », une vie dans laquelle le réel et le virtuel, l'artificiel et l'authentique, les sentiments et les logos sont tous mélangés. Les figures d'Opie explorent la tension entre la réalité générale et la réalité spécifique et l'artiste utilise ses propres dessins au trait de personnes réelles pour créer ses tableaux. Ses portraits transforment des sujets individuels en signes universels, remettant en question le genre même du portrait, allant d'images fixes à des animations en mouvement créées dans des vidéos sur des écrans LCD, la technologie LED ou des acryliques lenticulaires dans lesquelles les figures semblent bouger lorsqu'elles sont regardées sous différents angles.
Ann, Blinking est un parfait exemple de ce jeu d'illusion entre l'immobilité de la représentation et le mouvement du vivant, grâce aux rythmes subtilement différents du mouvement des yeux du modèle. L'artiste s'intéresse à la réalité, non pas comme un enregistrement photographique d'un moment passé, mais comme une véritable réalité faite de références, de mémoire, d'expérience sensorielle et de représentation.
EN
Julian Opie, the youngest of the New British Sculptors of the eighties including Tony Cragg, Richard Deacon or Anish Kapoor, cleverly uses computers in his art of portraiture. His way of representing the human figure is inspired by traffic signs, signage, and schematic representations. He was described as a “painter of modern life”, a life in which the real and the virtual, the artificial and the authentic, feelings and logos are all mixed up. Opie’s figures explore the tension between general and specific reality and the artist uses his own line drawings of real people to create the pictures. His portraits transform individual subjects into universal signs, questioning the genre of portraiture itself, ranging from still images to moving animations created in videos on LCD screens, LED technology or lenticular acrylics in which the figures appear to move when viewed from different angles.
Ann, Blinking is a perfect example of this illusion game between the immobility of representation and the movement of the living, thanks to the subtly differing rhythms of the movement in the eyes of the model. The artist is interested in reality, not as a photographic record of a past moment, but as a true reality of references, memory, sensory experience and representation. The pole dancer called Shahnoza is a recurring theme in Opie’s work.