70
Ecole néoclassique
Diane d’Ephèse d’après l’antique
Estimate:
€10,000 - 15,000

Complete Description

Diane d’Ephèse d’après l’antique
Terre cuite

Hauteur : 58 cm

(Restaurations)


Diana of Ephesus, terracotta, Neoclassical School

H.: 22.83 in.

Bibliography:

en rapport :

Robert Turcan, « Une Artémis d’Ephèse trouvée sur l’Aventin », dans comptes-rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres, 2000, n°144-2, pp.657-669.

Comment:

Œuvres en rapport :

copie romaine d'un original hellénistique du IIe siècle av. J.-C, Artémis d'Éphèse, marbre et bronze, H.115 cm, ancienne collection Albani, Rome, Musei Capitolini, MC 1182 ;

Age impérial, Artémis d’Ephèse, statue en marbres blanc et noir, provenant de la Collection Giustiniani, Rome, Fondazione Torlonia, n° inv. MT 483 ;

IIeme siècle ap. JC, Artémise d’Ephèse, albâtre et bronze, H. 130 cm, ancienne collection Farnèse, Naples ,musée archéologique national, n°inv.6278 ;

Diane d’Ephèse ou Artémise d’Ephèse, plâtre patiné, H. 175 cm, anciennement conservée à l’École des Beaux-Arts de Paris, Paris , musée du Louvre, n° inv. Gy 1232.


Conservée à Ephèse dans le temple considéré comme l’une des Sept Merveilles du Monde, la statue originale de la déesse mère Artémis fut réalisée, selon Pline le Jeune, par le sculpteur athénien Endoios. L’image connut un immense pouvoir d’attraction dès l’antiquité et une diffusion particulière à Rome et dans le Latium dès l’époque impériale.

L’iconographie traditionnelle présente la déesse coiffée d’une couronne tourelée à deux étages et d’un nimbe orné de griffons. Elle porte un plastron décoré de plusieurs personnages bordé ici d’une guirlande de fruits et de pendeloques et, au-dessous, des mamelles superposées en trois rangées . Des lions (ici trois) sont assis sur chacun de ses bras. La partie inférieure de la statue est composée d’une gaine à plusieurs registres dit épendytès (ici 6) ornés de sphynx, de griffons, d’abeilles et de motifs floraux. Le bas de la tunique s’évase en plis serrés au-dessus de deux pieds nus.

A la Renaissance les excavations à Rome mettent au jour un certain nombre de ces idoles polymastes en marbre ou en albâtre, comme celles conservées au Museo Capitolino et à la Villa Albani. Représentations de la Déesse de la Nature et de la fécondité dont l’origine du rituel est attribuée aux mythiques amazones, ces copies romaines deviennent de véritables sources d’inspiration pour les artistes de la Renaissance, tels Raphael qui la représente dans la Stanza della Segnatura et les Loges du Vatican ou encore le sculpteur flamand Gillis van den Vliete qui en 1568 en érige une fontaine dans les jardins de la Villa d’Este à Tivoli.

Notre terre cuite a pour modèle le magnifique exemplaire conservé au Museo Nazionale archeologico de Naples dont la tête, les mains et les pieds furent complétés en bronze par Louis Valadier après avoir été déposé à l’atelier de Carlo Albacini en 1786.



Auctioneer

Matthieu FOURNIER
Auctioneer
Tel. +33 1 42 99 20 26
mfournier@artcurial.com

Contacts

Léa PAILLER
Sale Administrator
Tel. +33 1 42 99 16 50
lpailler@artcurial.com

Absentee & Telephone Bids

Kristina Vrzests
Tel. +33 1 42 99 20 51
bids@artcurial.com

Actions