Technique mixte et broderie sur sac en raphia
103 x 150 cm
Mixed media and embroidery on raffia bag
40.5 x 59 in.
Galerie Magnin-A, Paris
Acquis directement auprès de cette dernière par l'actuel propriétaire
Un certificat de la galerie Magnin-A sera remis à l'acquéreur
EN
Née en 1979 à Calulo, en Angola puis installée à Lisbonne, Ana Silva tisse une œuvre profondément personnelle et nostalgique. Entre peinture, sculpture, installation, son art se façonne dans une pluralité de médiums où le tissu, le raphia et le métal servent de supports à des récits personnels comme collectifs. Marquée par une enfance dans un pays ravagé par la guerre civile, elle détourne les objets du quotidien, insufflant une seconde vie à ces vestiges chargés de souvenirs.
Sa série « Grand-mère » s’inscrit dans une réflexion sur la condition féminine en Angola et sur la transmission entre générations de femmes. Dans ses œuvres, peu d’hommes apparaissent. Ce sont les femmes qui, par leur résilience et leur labeur, portent silencieusement la société
Également écrivaine, Ana Silva accompagne son travail de poèmes. Cependant, selon Silva, « trop expliquer, c'est détruire ». Ses écrits sont pleins de souvenirs de son pays natal et de l’impact de la guerre sur la vie en Angola.
Présente dans des collections prestigieuses telles que le Centre Pompidou ou la Fondation H, l’œuvre de Silva a également été exposée au Musée d’Art Moderne de Paris, au Museum of America de Madrid et à la Africana Art Foundation de New York.
FR
Born in 1979 in Calulo, Angola, and later settling in Lisbon, Ana Silva creates work that is deeply personal and nostalgic. Blending painting, sculpture, and installation, her art takes shape across a variety of mediums, with fabric, raffia, and metal serving as vessels for both personal and collective narratives. Shaped by a childhood spent in a country torn apart by civil war, she repurposes everyday objects, breathing new life into these remnants imbued with memory.
Her series “Grand-mère” reflects on the condition of women in Angola and the transmission of knowledge and strength across generations of women. In her work, men are rarely present. It is the women, through their resilience and labor who quietly uphold society.
Also a writer, Ana Silva pairs her visual work with poetry. However, as she puts it, “to explain too much is to destroy.” Her writings are filled with memories of her homeland and the enduring impact of war on life in Angola.
Her work is featured in major collections such as the Centre Pompidou and the Fondation H, and has been exhibited at institutions including the Musée d’Art Moderne de Paris, the Museum of America in Madrid, and the Africana Art Foundation in New York.