En bronze ciselé et doré portant des poinçons apocryphes au C couronné, le cadran émaillé blanc signé "Aury a Paris", le mouvement à sonnerie à la demande par tirage signé "Aury AParis", inscrit dans un boîtier surmonté d'un chinois retenant un parasol ; accidents au parasol
H. : 55 cm (21 2/3 in.)
l. : 34 cm (13 1/3 in.)
Jean-André Aury, reçu maître en 1743
Provenance : Vente Artcurial Paris, le 13 décembre 2023, lot 26 ;
Acquis au cours de cette dernière par le propriétaire actuel.
Bibliographie :
G. Wannenes, A. Wannenes, Les plus belles pendules françaises de Louis XIV à l'Empire, Edizioni Polistampa, Florence, 2013, p. 101 (reproduit).
Bibliographie comparative :
H. Ottomeyer, P. Proschel et al., Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, Vol. I, p. 119, fig. 2.6.4
Tardy, La Pendule Française, Ière partie, p. 196, fig. 4.
A Louis XV ormolu cartel d'alcove, the dial and the movement by Jean-André Aury
Sur la base des exemplaires qui ont survécus jusqu'à nos jours, tous comportant quelques petites différences au niveau de la composition générale et la qualité de la ciselure, ce modèle semble avoir eu un certain succès dès le XVIIIe siècle.
Un modèle comparable, signé par Fortin est illustré dans H. Ottomeyer, P. Pröschel et al., Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, Vol I, p. 119, fig. 2.6.4 tandis qu'un deuxième, le cadran signé par François Autray, est conservé dans les collections du Musée des Arts Décoratifs de Paris (inv. 8587).
Enfin rappelons aussi qu'un cartel de ce modèle est visible dans une aquarelle de Olaf Fridsberg (1728-1795) conservé au Musée National de Stockholm représentant le salon de la Comtesse Ulla Tessin.
Parmi les rares pièces comparables apparues dans le marché ces dernières années, rappelons l'exemplaire vendu chez Sotheby's New York, le 2 février 2019, lot 809 ou celui vendu chez Christie's New York, le 19 octobre 2007, lot 205.