Paris, Charles de Sercy, 1651.
In-8, basane brune, double filet, dos à 4 nerfs orné (Reliure de l’époque).
Brunet, IV-1065 // De Backer, 287 // Plan, 236-XVI // Tchemerzine- Scheler, V-323.
(20f. dont le portrait gravé)-75-(9f.)-191-(18f. dont le dernier blanc) / ã8, ê8, î4, A-V8, X4 / 104 × 169 mm.
Édition originale de trois lettres écrites à Geoffroy d’Estissac.
Quand Rabelais, pour avoir étudié le grec, fut obligé de fuir le couvent de Fontenay-le-Comte en 1525, c’est auprès de Geoffroy d’Estissac, évêque de Maillezais, en Poitou, qu’il trouva refuge. Ce dernier en fit son secrétaire personnel et lui offrit sa protection. Devenu ensuite secrétaire de l’évêque de Paris puis du cardinal Jean Du Bellay, Rabelais suivit ce dernier à Rome où il prit également part aux affaires de Geoffroy d’Estissac et d’où il lui envoya des lettres, dont trois nous sont parvenues sous forme de copie manuscrite conservée à la BnF. Plus d’un siècle plus tard, les frères Scévole et Louis de Sainte-Marthe décidèrent de les éditer sous la forme erronée de seize épîtres (en réalité le nombre de paragraphes contenus dans le manuscrit et non le nombre réel de lettres) et d’y ajouter une vie de l’auteur attribuée à Pierre Du Puy et des commentaires.
Édition illustrée d’un portrait gravé par François Chauveau et des armes de Geoffroy (« Godefroy ») d’Estissac gravées sur bois.
Charnières anciennement restaurées, fendues avec manque de cuir à un nerf, coiffe supérieure arrachée. Feuillets roussis.
Provenance :
Petit cachet triangulaire sur le titre, avec l’initiale L non identifiée.