– L. A. S. à Eugène François d’Arnauld, baron de Vitrolles. [Paris], 4 janvier 1823. 3 p. in-12 sur bifeuillet de papier vergé.

Des articles à charge contre le nouveau ministre des Affaires étrangères ont paru dans la presse. Il s’en ouvre à son ami, le baron de Vitrolles : « J’ai des raisons particulières pour désirer rapidement savoir si vous seriez l’auteur de quelques articles insérés dans le drapeau blanc et dans la quotidienne. Vous savez combien je respecte l’indépendance des opinions, aussi je ne prétends pas entrer avec vous dans la discussion d’un principe ou d’une doctrine ; je prends seulement la liberté de vous prier de m’éclairer sur un fait. Je n'ai d’autre intérêt en osant vous faire une question qui peut vous paraître indiscrète que de contribuer, autant que possible, à la réparation d’une injustice dont je n’ai cessé de gémir. »

On joint la minute de la réponse du baron de Vitrolles indiquant qu’il n’en est pas l’auteur.

– L. A. S. de son paraphe à un monsieur. [Paris], 16 février 1824. 2 p. in-12, sur bifeuillet de papier vergé.

Le ministre des Affaires étrangères est très occupé, en particulier par le projet de loi qui l’oppose au ministre des Finances Joseph de Villèle. Cette opposition lui faudra d’être chassé « tel un laquais » de son poste de ministre le 6 juin 1824.

« J’ai été doublement fâché monsieur de votre course, d'abord à cause de votre santé et ensuite parce que je n'ai pu profiter de votre bonté. J'irais moi-même vous remercier et savoir de vos nouvelles si je n’étais plongé dans le travail que m’a fait cette indigne loi. Outre la chambre des pairs, les ouvrages pour L’Advocat [son éditeur] et la loi d’amour je ne sais que devenir. »