En placage d'amarante et marqueterie florale de bois teinté sur fond de satiné dans des encadrements en bois de rose, ornementation de bronze ciselé et redoré en partie rapportée, dessus de cuir gainé crème doré aux petits fers, la ceinture mouvementée ouvrant par trois tiroirs, les pieds cambrés agrémentés de sabots en bronze, estampillé I.P. LATZ trois fois sous le plateau

H. : 78 cm (30 ¾ in.)

l. : 163 cm (64 ¼ in.)

P. : 80 cm (31 ½ in.)

Jean-Pierre Latz, actif entre 1719 et 1754

Provenance : Très probablement vente Christie's New York, le 21 mai 1997, lot 638 (cfr. Fig. 1).

Bibliographie : G. Wannenes, Le Mobilier Français du XVIIIe siècle, Editions Vasour, 1999, p. 98.

Bibliographie comparative : A. Pradère, Les Ébénistes Français de Louis XIV à la Revolution, Chêne, 1989, p. 158, fig. 132.

G. Wannenes, Le Mobilier Français du XVIIIe siècle, Editions Vasour, 1999, p. 110.

A Louis XV gilt-bronze mounted, amaranth, tulipwood and floral marquetry bureau plat, stamped by Jean-Pierre Latz

Cet élégant bureau plat, caractérisé par une marqueterie florale déchiquetée d’un naturalisme saisissant et une fine parure de bronzes, est caractéristique de la production de Jean-Pierre Latz, ébéniste privilégié du Roy.

La marqueterie florale sur fond de satiné que l'on retrouve sur notre exemplaire, n'est pas sans rappeler celle des meubles de Jean-François Oeben. Alexandre Pradère (cfr. ibid., p. 158-159) évoque à ce propos la possibilité d'une éventuelle collaboration d'Oeben et de Latz (ou de sa veuve), à moins qu'Oeben n'ait racheté en 1756 à la morte de la veuve de Latz des pièces restées inachevées qu'il aurait terminées. Une dernière hypothèse peut être également l'existence d'un même ouvrier marqueteur qui aurait travaillé pour l'atelier de Latz dans les dernières années (entre 1754 et 1756) puis pour Oeben.

Notre exemplaire s’apparente tant par sa forme que par son décor à un groupe restreint qui inclut l’exemplaire vendu chez Sotheby’s Monaco, les 24-25 juin 1984, lot 3236 (cfr. Fig. 2) ou à l’exemplaire attribué provenant de l’ancienne collection Dutasta (vente à Paris, les 3-4 juin 1926, lot 158), Ce dernier se trouvait dans les collections du Cleveland Museum of Art (cfr. The Bulletin of the Cleveland Museum of Art, Septembre Octobre 1970, p. 240-241, fig. 33) avant d'être vendu chez Sotheby's Londres (cfr. Fig. 3), le 24 novembre 1988, lot 14.

*Information aux acheteurs :

Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur.

*Information to the buyers :

For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense.