En bronze ciselé, patiné, doré et marbre rouge griotte, le cadran émaillé blanc signé « à Paris », le mouvement gravé LESIEUR, inscrit dans une borne flanquée de Psyché couronnant l’Amour, le socle rectangulaire reposant sur des griffes ailées
H. : 84 cm (33 in.)
l. : 53,5 cm (21 in.)
Bibliographie comparative : P. Kjellberg, La Pendule Française du Moyen Age au XXe siècle, Les Editions de l'Amateur, Paris, 1997, p. 402, fig. A.
H. Ottomeyer, P. Pröschel et al., Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, Vol. I, p. 350, fig. 5.7.1.
G. Wannenes et A. Wannenes, Les Plus Belles Pendules Françaises, Edizioni Polistampa, Florence, 2013, p. 373.
A late Empire gilt and patinated bronze monumental mantel clock, attributed to Pierre-Victor Ledure (1783-1840), after a model by Claude Michallon
L’attribution de cette pendule au bronzier Pierre-Victor Ledure s’appuie sur la présence d’un exemplaire conservé au château d’Ellingen, dont le socle porte la signature « Ledure/Manufacture de bronze/Thomas Hr. ». D’autres pendules présentant des variantes, notamment dans le choix des matériaux du boîtier, exécuté tantôt en bronze tantôt en marbre, sont conservées au ministère de la Marine à Paris (cfr. H. Ottomeyer, P. Pröschel et al., Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, p. 350, fig. 5.7.1), au Royal Pavilion de Brighton et au Wittelsbacher Ausgleichsfonds à Munich.
Quant à la paternité du dessin, les historiens l’attribuent généralement au sculpteur Claude Michallon, sur la base d’une facture de Feuchère datée de 1816, mentionnant une « pendule de Psyché couronnant l’Amour, groupe modelé par feu Michallon ».
Parmi les exemplaires comparables passés en vente ces dernières années, citons celui présenté chez Sotheby’s New York, le 8 mai 2009, lot 171, ainsi que celui vendu chez Christie’s Paris, le 25 juin 2008, lot 195A.