[AUTOGRAPHE] ROB MALLET-STEVENS. Architecte.
8 rue Vézelay. Paris VIIIe. Tel. : Wagram 98-20. [s.d.] [210x270]
Rob Mallet-Stevens à sa femme :
"... les jours passent heureusement et me voici au milieu de mon vilain séjour à Paris...
Un antiquaire du nom de Constant est venu me demander aujourd'hui d'étudier une salle de bain moderne pour une princesse très âgée. Elle a des meubles d' Iribe qu'elle veut placer. Je vais juste lui faire un dessin et si ça lui convient je m'en occuperai en septembre..."
[AUTOGRAPHE] ROB MALLET-STEVENS. Architecte.
8 rue Vézelay. Paris VIIIe. Tel : Wagram 98.20. [210x270]
"...Je viens d'être admis par le Jury du Salon d'Automne, le vernissage est fixé au 15 octobre. Je n'ai pas de temps à perdre pour être prêt, n'ayant rien commencé encore, mais je compte bien avoir mon stand debout à l'heure demandée...
Je passe tout l'après-midi au bureau ayant beaucoup à faire. La rue est calme et ce n'est pas extrêmement gai. Des roses sur mon bureau me tiennent compagnie".
[AUTOGRAPHE] ROB MALLET-STEVENS. Architecte.
8 rue Vézelay. Paris VIIIe. Tel : Wagram 98-20. [s.d.] [210x270]
Rob Mallet-Stevens à sa femme.
"... J'ai vu aujourd'hui Monsieur Trebal (il m'aurait fait téléphoner deux fois ce matin de le venir voir). Il a énergiquement refusé ma démission et après une discussion d'une heure et demie, très ébranlé par mes propos, il avait les larmes aux yeux et m'a dit : "laissez moi vous embrasser". Je ne quitterai donc pas Paris avant les vacances...
Ensuite je fus voir Monsieur de Valbreuze et les hauts dirigeants de la T.S.F. dans l'immeuble de Radiola. Pour 1925 ça ne marche plus! Nous avons ensemble étudié ce qu'on pouvait faire et les prix les ont arrêtés "Ah!, m'ont-ils dit, si les bâtiments étaient définitifs, mais dépenser 300 000 francs pour tout mettre par terre dans six mois, décidément non. Nous préférons faire notre Exposition en dehors de l'Exposition Officielle, nous cherchons un terrain, vous nous ferez toutes nos installations, mais définitives et notre argent ne sera pas perdu". Alors j'attends qu'ils aient leur terrain.
Hier j'avais été voir Bounier au Ministère. Toujours pas de solution pour la Poste. "Attendez", m'a t-il dit.
Puis j'avais rendez-vous ensuite avec Clouzot. Je l'ai quitté à huit heures moins le quart pour aller dîner chez les Strauss...
Tout à l'heure...je dîne rue de Naples puis nous allons à une conférence du Docteur Perugnery (beau-père de Jean Hébert) à la salle des Ingénieurs civils. Conférence sur la boxe au point de vue médical. Très amusant..."