Signé et daté ‘Bellenge fe(t)1776’ en bas à gauche
(Restaurations)
Bouquet of roses, anemones and nasturtiums on a entablature, oil on panel, signed and dated, by M. B. Bellengé
11.61 x 13.98 in.
Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, Mes Millon et Robert, 10 avril 1996, n° 119 ;
Acquis lors de cette vente par l'actuelle propriétaire ;
Collection particulière, France
Né à Rouen, Michel Bruno Bellengé débute sa formation au sein de l'école de dessin de sa ville d’origine. Après y avoir remporté trois prix, il réalise des fleurs sur émail, avant de passer à la peinture à l'huile et de devenir membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture à Paris en 1764. Il y fut présenté par Jean Siméon Chardin (1699-1779). Bellengé exerce à la manufacture de tapis de Chaillot, à Paris, connue sous le nom de Savonnerie, où il réalise des peintures qui servent de modèles pour des tapis, notamment ceux destinés à la reine Marie-Antoinette (1755-1783) à Fontainebleau et Versailles vers 1779-1780. Bellengé expose des peintures, notamment des dessus-de-porte, représentant des fruits et des fleurs, à tous les Salons entre les années 1763 et 1779. En 1776, Bellangé est bien établi. Dans Lettres pittoresques à l’occasion des tableaux exposés au Salon en 1777, la critique se montre élogieuse : « je vous dirais, Monsieur, puisque nous sommes sur les fleurs, que nous en avons de fort bien peintes par M. Bellanger, célèbre depuis longtemps dans ce joli genre. La manière est gracieuse, séduisante, et plus claire que celle de mademoiselle Vallayer »1.
1. p. 35, cité par Michel et Fabrice Faré, La vie silencieuse en France. La nature morte au XVIIIe siècle, Fribourg, 1976, p. 243.